Le temps passe, revient sur lui-même, se mélange, se dissout. Comme les langues, les lieux, les êtres. La vie que nous donne à voir Walter Rosselli à travers ses poèmes en prose, ses haïkus, ou encore un sonnet, etst poreuse, tendue vers l'échange.
Un journal d'impressions, d'images tirées du quotidien ou emprundées ou répertoire littéraire. Jour après jour défilent les rendez-vous de l'existence. La maladie et la perte d'un proche qui souhaite livrer son corps aux oiseaux côtoient un actualité mondiale qui semble se répéter indéfiniment dans la mort d'inconnus, d'hommes, de femmes et d'enfants privés de nom, perdus en mer. Les images de naufrages hantent le recueil comme s'il fallait sans cesse dire les drames pour ne pas les oublier.
De Lausanne à Alep, des Milles et une nuits aux Haïkus rhétiques, l'auter dévoile un paysage intérieur sensible et généreux qui n'a de cesse de s'éttoner du monde.