Cinéma Maghrébin 2.

Trois forces se confrontent : un pouvoir politique, un pouvoir militaire et un pouvoir financier. Le responsable d'une petite commune au Maroc a utilisé tous les moyens possibles et imaginables pour se présenter encore aux élections et garder tous les avantages présents et futurs. Mais un malheur imprévu arrive pour compliquer les manœuvres : son fils a tué une femme. Deux autres forces entrent en jeu pour le même poste : un ancien officier militaire et un grand propriétaire terrien soutenu par son fils qui est un cadre supérieur dans banque. Cette histoire est traversée par d'autres histoires à travers le voile de la lecture, qui se chevauchent et se télescopent... L'histoire évolue dans une alternance entre narration classique, puisant dans la Darija de tous les jours et une interprétation théâtrale, usant d'un langage poétique (zajal), avec parfois des techniques d'image renvoyant au rêve ou à l'imagination (…). Une expression abstraite. (MAP, Ali refouh)