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Le merle de novembre

Landry, Charles-François (CH)

Le merle de novembre

Le célèbre écrivain Charles-François Landry quittait ce monde il y a quarante ans. Son fils, évoquera ses souvenirs d’enfance à Glérolles, auprès d’un père à la vitalité exceptionnelle non pas lors d’une conférence littéraire, mais par un moment convivial et chaleureux, plein de souvenirs, le jeudi 28 novembre à vingt heures au Centre Sous-Brosset à Granges-près-Marnand.
Landry est l’un des rares écrivains suisses romands qui a pu vivre de sa plume uniquement. Trente poésies d’inédites, soixante-quinze romans d’amour et d’aventure, des essais historiques, une dizaine de pièces de théâtre ou radiophoniques. Sans compter son journal intime, inédit. Il est primé plusieurs fois. Il pratique le journalisme pendant trente ans, trois articles par semaine. Diego sera un best-seller, le clou de sa carrière.
Sa facilité d’écriture est étonnante. Il pouvait rédiger un livre en trois à quatre semaines, explique son fils. J’écrirai tant que ma main sera prise, affirmait-il. Des Chinois l’ayant contacté pour l’achat de manuscrits s’étonnaient qu’ils soient sans ratures, Landry furieux les renvoya: croyez-vous que j’ai le temps de recopier mes originaux! leur disait-il. C’est avec une machine à écrire sur les genoux en croquant un carré de chocolat qu’il s’éteint à l’Hôpital de Vevey où il est transporté, le 23 février 1973.
Philippe Landry a une admiration infinie pour la force de vie de son père. Cet amour inaltérable de la vie, qu’il considère comme un cadeau, lui donne la puissance de surpasser l’adversité. N’a-t-il survécu à une erreur médicale le rendant aveugle et paralysé en s’appliquant à écrire péniblement les lettres de l’alphabet de la grandeur d’une feuille à deux mains pour enfin retrouver son écriture fine! Sa devise, un mot, un symbole: malgré cœur de rose qui ne flétrit.
Meurtri par la vie dès son enfance, il s’évade de chez lui à dix-sept ans. La première partie de son existence se passe en France, à Paris et à Uzès, où il se marie. Il aura une fille, Claire. Landry reviendra en Suisse en 1940 pour se faire soigner d’une tuberculose aggravée. Son éditeur et mécène Henri-Louis Mermod apprend qu’il est mourant, il le rapatrie d’urgence en Suisse.
En 1949 naîtra d’un second mariage, Philippe dit Pompon. Un bébé choyé par un père fasciné par les nouveaux-nés qui s’occupera de lui durant les premiers mois.
Pompon tient de la créativité de son père, mais autrement. Touché par le virus de l’informatique, il devient programmateur à vingt-et-un ans. Doué pour le marketing, à trente-trois ans, il commercialisera les produits informatiques en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient. Son père est décédé puis sa seconde femme brusquement. À quarante-cinq ans, Philippe Landry décide alors de prendre le large. Il acquiert un voilier, et permis de navigation en poche, accompagné de ses trois guitares, vogue sur les océans une quinzaine d’années.
De retour de voyage depuis trois ans, installé à Granges-près-Marnand, Philippe Landry a décidé de se consacrer à l’œuvre de son père. Fin connaisseur des lettres romandes, l’éditeur Bernard Campiche réédite l’œuvre de Landry dans la collection de poche camPoche, témoignant ainsi de l’actualité de ses écrits. Des classes du gymnase étudient les œuvres de l’écrivain. Bien d’autres projets sont prévus.
Le célèbre écrivain Charles-François Landry quittait ce monde il y a quarante ans. Son fils, évoquera ses souvenirs d’enfance à Glérolles, auprès d’un père à la vitalité exceptionnelle non pas lors d’une conférence littéraire, mais par un moment convivial et chaleureux, plein de souvenirs, le jeudi 28 novembre à vingt heures au Centre Sous-Brosset à Granges-près-Marnand.
Landry est l’un des rares écrivains suisses romands qui a pu vivre de sa plume uniquement. Trente poésies d’inédites, soixante-quinze romans d’amour et d’aventure, des essais historiques, une dizaine de pièces de théâtre ou radiophoniques. Sans compter son journal intime, inédit. Il est primé plusieurs fois. Il pratique le journalisme pendant trente ans, trois articles par semaine. Diego sera un best-seller, le clou de sa carrière.
Sa facilité d’écriture est étonnante. Il pouvait rédiger un livre en trois à quatre semaines, explique son fils. J’écrirai tant que ma main sera prise, affirmait-il. Des Chinois l’ayant contacté pour l’achat de manuscrits s’étonnaient qu’ils soient sans ratures, Landry furieux les renvoya: croyez-vous que j’ai le temps de recopier mes originaux! leur disait-il. C’est avec une machine à écrire sur les genoux en croquant un carré de chocolat qu’il s’éteint à l’Hôpital de Vevey où il est transporté, le 23 février 1973.
Philippe Landry a une admiration infinie pour la force de vie de son père. Cet amour inaltérable de la vie, qu’il considère comme un cadeau, lui donne la puissance de surpasser l’adversité. N’a-t-il survécu à une erreur médicale le rendant aveugle et paralysé en s’appliquant à écrire péniblement les lettres de l’alphabet de la grandeur d’une feuille à deux mains pour enfin retrouver son écriture fine! Sa devise, un mot, un symbole: malgré cœur de rose qui ne flétrit.
Meurtri par la vie dès son enfance, il s’évade de chez lui à dix-sept ans. La première partie de son existence se passe en France, à Paris et à Uzès, où il se marie. Il aura une fille, Claire. Landry reviendra en Suisse en 1940 pour se faire soigner d’une tuberculose aggravée. Son éditeur et mécène Henri-Louis Mermod apprend qu’il est mourant, il le rapatrie d’urgence en Suisse.
En 1949 naîtra d’un second mariage, Philippe dit Pompon. Un bébé choyé par un père fasciné par les nouveaux-nés qui s’occupera de lui durant les premiers mois.
Pompon tient de la créativité de son père, mais autrement. Touché par le virus de l’informatique, il devient programmateur à vingt-et-un ans. Doué pour le marketing, à trente-trois ans, il commercialisera les produits informatiques en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient. Son père est décédé puis sa seconde femme brusquement. À quarante-cinq ans, Philippe Landry décide alors de prendre le large. Il acquiert un voilier, et permis de navigation en poche, accompagné de ses trois guitares, vogue sur les océans une quinzaine d’années.
De retour de voyage depuis trois ans, installé à Granges-près-Marnand, Philippe Landry a décidé de se consacrer à l’œuvre de son père. Fin connaisseur des lettres romandes, l’éditeur Bernard Campiche réédite l’œuvre de Landry dans la collection de poche camPoche, témoignant ainsi de l’actualité de ses écrits. Des classes du gymnase étudient les œuvres de l’écrivain. Bien d’autres projets sont prévus.

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ISBN 9782882413819
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Verlag Campiche
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