"Quel gâchis. C'était pourtant une évidence dès le premier instant. Un véritable coup de foudre suivi de deux enfants de foudre. Puis la foudre s'est estompée pour faire place à de la foudre molle, à de la foudre en poudre et à la foudre du quotidien, au triste quotidien et enfin au quotidien insupportable. Comment en est-on arrivé là?"
Ainsi démarre "La maison des jouets", le premier roman de Carlos Henriquez, publié aux éditions Bernard Campiche. Le personnage principal, Hugo Balast, se définit comme "un fouille-merde". Un talent qui lui rapporte de gros revenus auprès de la presse à scandale. En pleine séparation, il décide de partir en vacances seul dans un village entre le milieu et le sud de la France. Fidèle à lui-même, il fouille la maison dans laquelle il séjourne et découvre petit à petit le passé sulfureux du village, situé sur la ligne de démarcation exacte entre la France occupée et la France libre durant la période de l'occupation. Des découvertes sur la résistance, la collaboration et le nazisme qui vont semer le trouble auprès des habitantes et habitants et le mettre en danger.