Le LHC installé au CERN est le plus puissant collisionneur de particules au monde. La motivation principale de cette machine est la recherche du boson de Higgs. Les détecteurs doivent avoir une excellente calorimétrie électromagnétique pour mesurer l'énergie des électrons et des photons. Pour maximiser le rapport signal sur bruit d'un Higgs de basse masse, il est fondamental d'obtenir un terme constant le plus faible possible. Une procédure systématique de qualification des modules composant le calorimètre électromagnétique à argon liquide d'ATLAS est une étape indispensable pour obtenir un terme constant de 0, 7%, objectif de la collaboration. La procédure de qualification présentée dans cette thèse consiste en un contrôle de la qualité de l'assemblage mécanique et en une série de tests électriques tels que la vérification de la continuité électrique des circuits, la mesure de la capacité des cellules et de la diaphonie, et la tenue en tension. Pour ces tests, il a été nécessaire de mettre au point l'électronique dédiée, de développer les méthodes de mesure et les programmes d'exploitation pour automatiser les procédures, à température ambiante et dans l'argon liquide.